Les enfants ont des droits. Ces droits sont inscrits dans la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CIDE). La CIDE s’applique à tous les enfants et jeunes jusqu’à l’âge de 18 ans. L’OKaJu aide à promouvoir, de sauvegarder et de protéger ces droits au Luxembourg.
Ombudsman signifie médiateur. Cela désigne à la fois une personne et une institution. L’OKaJu a été créé par la loi du 1er avril 2020. Il s’agit d’une institution indépendante.
Au centre des missions et des activités de l’OKaJu se trouve l’intérêt supérieur de l’enfant ou du jeune. Cela s’applique à chaque décision prise par des institutions, des administrations, des entreprises ou des acteurs économiques ou privés.
Lorsque les droits des enfants et des jeunes ne sont pas respectés, l’OKaJu offre une assistance individuelle. Il écoute et encourage à exprimer librement ses idées et ses émotions. On peut s’adresser à l’OKaJu pour obtenir des conseils ou pour exprimer des réclamations.
L’OKaJu peut également intervenir de sa propre initiative dans des situations où la Convention relative aux droits de l’enfant n’est pas correctement appliquée.
Texte simplifié du site okaju.lu
Qui peut s’adresser à l’OKaJu ?
- Tout enfant ou adolescent de moins de 18 ans ;
- Les parents ou représentants légaux d’un enfant mineur dont les droits ont été violés ;
- Une personne sur trois ayant une relation personnelle avec l’enfant ou le jeune.
- Toutes les institutions ou associations qui s’occupent d’enfants ou de jeunes peuvent demander des conseils sur la mise en œuvre des droits de l’enfant.
L’OKaJu peut être contactée via un formulaire en ligne sur son site web, par téléphone, par e-mail ou par écrit par courrier. Aucune condition préalable n’est requise.
okaju.lu – Saisir l’Okaju
Comment se déroule la procédure ?
- Un entretien est fixé sur demande. Au cours de cet entretien, l’OKaJu écoute et identifie, le cas échéant, les pratiques ou actions qui portent atteinte aux droits de l’enfant ou du jeune.
- Après l’entretien, l’OKaJu fait des recommandations pour une meilleure application des droits de l’enfant. Il évalue si l’intérêt supérieur de l’enfant a été respecté dans une situation donnée.
- Avec l’accord de la personne qui a présenté le cas, un dossier peut être ouvert après l’entretien. L’OKaJu intervient et invite par exemple le particulier ou la personne morale concernée à exposer son point de vue.
- L’objectif de l’intervention est généralement de parvenir à un accord à l’amiable entre les parties concernées.
- Les parties prenantes réfléchissent ensemble à la manière de modifier ou d’adapter les pratiques qui ne sont pas dans l’intérêt supérieur de l’enfant ou du jeune.
- Si, après un examen approfondi et impartial, aucun accord n’est trouvé, l’OKaJu peut formuler des recommandations pour résoudre le problème dans un délai qu’il fixe.
- Une recommandation basée sur une plainte individuelle peut être publiée de manière anonyme si elle a une portée plus générale.
IMPORTANT ! L’OKaJu n’est ni un juge ni un tribunal. Il ne prend pas de décisions, mais fait des recommandations basées sur la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE).
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Questions
ℹ️ Notre équipe de rédacteurs·trices est en train de rédiger cette rubrique. Merci de votre patience.
- Quelle est l’expérience de l’OKaJu avec les personnes autistes et / ou leurs familles ?
- Quelles sont les recommandations fréquentes de l’OKaJu à cet égard ?